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Vrai - L'apnée du sommeil ou syndrome d'apnées'–hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est, selon la définition qu'en donne le site Ameli, un « trouble de la ventilation nocturne caractérisé par la survenue anormalement fréquente de pauses respiratoires. »
Vrai - Les pauses de respiration durent de 10 à 30 secondes, voire plus, et peuvent se répéter une centaine de fois par nuit.
Vrai - Les pauses sont dues à des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l'arrière-gorge survenant au cours du sommeil.
Vrai - Les interruptions de ventilation entrainent un déficit en oxygène, ce qui a pour conséquence de stimuler le cerveau à réveiller la personne pour qu'elle reprenne sa respiration. Ce sont donc des micro-réveils. D'où un sommeil haché, non récupérateur et des somnolences durant la journée.
Vrai, mais seulement partiellement - Si le ronflement est souvent le motif de consultation initiale, les patients et leur entourage se plaignent de sommeil agité, de troubles de la respiration nocturne, de somnolence diurne et d'une fatigue générale.
Vrai - Le médecin, grâce à l'interrogatoire, suspecte assez facilement le diagnostic. Si besoin, il demandera au patient de tenir un carnet de bord rapportant les réveils et autres troubles du sommeil.
Mais c'est l'enregistrement du sommeil qui sera le juge. Celui-ci se fera selon deux techniques. La polygraphie ventilatoire nocturne enregistre l'électrocardiogramme, les mouvements respiratoires et le débit d'air. Elle se fait à domicile. La polysomnographie enregistre plusieurs paramètres comme l'électroencéphalogramme, l'électrocardiogramme, l'électromyogramme (activité musculaire), l'électro-oculogramme ou enregistrement des mouvements des globes oculaires. Cette technique nécessite une hospitalisation d'une nuit.
Faux et heureusement - Les plus simples sont les propulseurs mandibulaires qui poussent la mâchoire en avant et empêchent la langue de bloquer la voie aérienne. Ces appareils conviennent surtout pour les apnées du sommeil de moyenne gravité.
Pour les apnées plus intenses, le traitement repose sur la ventilation nocturne en pression positive continue (PPC ou CPAP). Le sujet porte un masque durant son sommeil, lequel est relié à un appareil qui fournit un débit d'air déterminé. Ce traitement est contraignant mais il permet d'obtenir d'excellents résultats sur la qualité du sommeil et la qualité de vie durant la journée.
Photo Phovoir/Atelier Frantz Lecarpentier