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L'organisme change en prenant de l'âge. Ce n'est pas une raison pour moins manger mais pour manger mieux.
Contrairement à une idée reçue, les besoins nutritionnels ne diminuent pas avec l'âge. Comme chez les sujets plus jeunes, pour se maintenir en forme, deux impératifs : une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée. Le médecin traitant saura conseiller les adaptations nécessaires aux différentes étapes du vieillissement, en tenant compte de l'état de santé de chacun. En voici les grands principes.
C'est la proportion des plus de 60 ans vivant à domicile en état de dénutrition protéino-énergétique. Ce chiffre peut atteindre 10 % dans certaines circonstances. Attention donc, n'hésitons pas au moindre doute à faire surveiller lî le poids régulièrement, à vérifier le contenu du réfrigérateur et des réserves de nourriture, quitte à être « insistant » auprès de nos aînés ou parents.
Selon une étude récente, 94 % des plus de 57 ans Ont perdu un peu ou beaucoup de leurs capacités sur l'un des 5 sens. Ce sont le goût et l'odorat qui sont les premiers touchés.
Les bonnes odeurs jouent un rôle majeur pour stimuler l'appétit. Conjointement, la diminution du goût, particulièrement importante pour la sensation salée, tend à rendre insipides tous les aliments. Les altérations du goût et de l'odorat diminuent la sensation de plaisir perçue au moment du repas. De plus, elles changent le comportement alimentaire et induisent une diminution de la consommation, par désintérêt, spécialement chez les personnes seules.
Il faut donc chez nos aînés favoriser la confection de « bons petits plats », stimuler la découverte de nouvelles saveurs et ne pas avoir peur d'encourager la gourmandise si besoin. Que chaque repas soit une petite fête !
Photo Phovoir/Atelier Frantz Lecarpentier®