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Vrai '– En effet, les mécanismes de régulation sont moins bien assurés ; il faut donc avoir une réserve de précaution. Ces besoins s'élèvent à 1,7 L/j après 65 ans. Il faut toujours prévoir un peu plus lors d'épisodes de fièvre ou de canicule, car le risque de déshydratation est supérieur.
Vrai - Chez les personnes âgées, les besoins sont estimés à 2000 kcal/j pour l'homme, et 1800 kcal/j pour la femme. Les apports énergétiques doivent couvrir les dépenses énergétiques de repos (60% des dépenses totales) et de maintien de la température corporelle (10 %). Le reste assure les besoins pour l'activité physique.
Faux - Les besoins énergétiques sont plus importants chez le sujet âgé malade. En effet, dans les situations pathologiques, la malnutrition potentiellement existante et l'hyper catabolisme (dépenses de l'organisme pour lutter contre la maladie), sont des facteurs augmentant la dépense énergétique de repos.
Vrai - L'essentiel de l'énergie est apporté par les glucides. Les glucides complexes ou lents (riz, pâtes, pommes de terre, pain'…) doivent être privilégiés par rapport aux glucides simples (sucreries). Ces derniers, pris en excès, vont induire une sensation de satiété trop rapide et vont diminuer l'ingestion d'autres nutriments (comme les protéines ou les vitamines).
Vrai - Contrairement aux glucides et lipides, les protéines ne sont pas stockées sous forme de réserve mobilisable. Ainsi, lorsque les apports extérieurs diminuent, le corps re-synthétise des protéines au détriment de certains tissus, essentiellement le tissu musculaire. Une diminution des apports en protéines est donc synonyme d'affaiblissement et de fragilisation de l'organisme.
Les besoins en protéines sont équivalents chez l'adulte et la personne âgée. Ils sont de 1g/kg/j. Ces besoins doublent chez le sujet âgé malade. Les protéines d'origine animale doivent être privilégiées par rapport aux protéines d'origine végétale, car elles contiennent tous les acides aminés indispensables.
Vrai - Les lipides apportent des acides gras essentiels, et favorisent le plaisir de manger en agissant sur la texture et l'arôme des aliments. Ce dernier point est particulièrement important chez les sujets très âgés.
Les lipides doivent être variés. C'est la diversité et un apport privilégié en acides gras poly-insaturés, qui réduisent les risques d'hypercholestérolémie.
Qualitativement parlant, les personnes âgées consomment trop d'acides gras saturés (fromage, beurre, huile d'arachide'…) et pas assez d'insaturés (huile d'olive ou de noix, margarine'…). Ils consomment également trop d'acide linoléique (oméga 6) et pas assez d'acide linoléique (oméga 3).
Vous trouverez de plus amples informations sur le site du service documentation du CRAES-CRIPS www.craes-crips.org duquel nous avons extraits quelques-uns de ces conseils.
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